La semaine dernière, j’ai rencontré ma nouvelle gourou. Je savais déjà un peu que Diane Von Furstenberg incarnait a priori l’héroïne idéale bardée de tous les attributs de LA femme moderne: liberté, indépendance, humour, sophistication, détermination, sens esthétique. À cela, et au-delà de l’icône portraiturée par Andy Warhol, il faudra dorénavant ajouter la vive chaleur, la décontraction mêlée d’élégance et la drôlerie piquante que révèle une entrevue en chair et en os. Diane m’a conquise, certainement pas en me plaçant dans une pose d’adoratrice statique, mais plutôt en revêtant les atours du modèle à suivre. Oui, je sais: je parais excessivement dithyrambique. Ce n’est pas comme si l’excès n’était pas dans ma nature. Et une femme superbe, qui marquât la mode féminine de sa wrap dress (« En remettant au goût du jour la robe portefeuille, je ne pensais pas autant remplir le mien « ), qui nous fait rire aux éclats et est la démonstration sur pattes que malgré les tourments de la vie, « si l’on a confiance en soi, on est belle « , et bien, je l’adule, un point c’est tout.
Reprenons les choses dans l’ordre. C’est à l’occasion du lancement du parfum de DVF, Diane, diffusé en exclusivité pour l’Europe chez Sephora, que nous avons été conviées à suivre répétitions et événement filmé d’une chorégraphie flamboyante réunissant une centaine de danseuses au pied de la tour Eiffel.
Vêtues de nos mythiques robes portefeuille DVF (créée en 1976, « facile à mettre, facile à porter, facile à enlever et à remettre lorsque, au petit matin, il vaut mieux se tirer en silence« ), Frenchimalvi, BabyModeuse, Céline et moi, avons donc joué les reporters (surexcitées) et rencontré la divine Diane.
Diane, en nous voyant s’exclame: « Alors vous êtes des blogueuses? C’est formidable. Vous me suivez sur Twitter? Je vous suivrai aussi. Vous avez un iPad? Regardez mon sac, classique, joli, féminin, installée au café, je le retourne et ouvre un zip qui laisse apparaitre l’écran tactile. C’est pratique, non? » Ok, je VEUX, depuis, ce sac.
Quant au parfum : « Les filles jeunes ont oublié que le parfum est une arme. Je voulais un parfum qui soit vraiment enivrant, parce que le parfum c’est la mémoire et l’addiction. Il faut que le parfum soit mystérieux et donne envie de plus… » C’est Chantal Roos qui a travaillé avec Diane à l’élaboration de la fragrance, associant joie de vivre de la fleur de frangipanier à l’énigmatique violette…
Et ce parfum, mes cocottes, vous pourrez en remporter un, ici-même, en me laissant un commentaire jusqu’à mardi prochain minuit.
PS: Deux jours après cette rencontre je me rendais chez ma coiffeuse préférée, photo de Diane à la main, afin d’adopter ce fameux flou bouclé de la belle dame. Si, si.
Edit du mercredi 19: la gagnante du parfum Diane est Bubble. Bravo!